vendredi 10 juin 2016

Juin 2016



Besoin de conseil ou d'une création en communication numérique ?
un seul contact : Alice !


Une de ses réalisations qui nous "parle" à tous :
http://alain.restauration-motos.com/

Son lien direct :
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Le 10 juin



Nous reprenons le p50. Depuis plusieurs semaines les activités se sont portées sur le jardin et une pauvre épave de 125 qu'il a fallu dépiauter...

Aujourd'hui la fourche. Elle est très oxydée. Pas rongée, mais une belle rouille de surface et la peinture qui s'écaille.


Grattage en éliminant tout ce qui n'adhère pas. Ponçage appuyé extérieur/intérieur.
Brossage métallique.


Le résultat n'est pas si mal que ça...


Il reste à passer la brosse métallique montée sur la perceuse afin d'obtenir un peu plus d'efficacité.
L'intérieur sera passé au Rustol, une couche de galvanisation à froid appliquée.
Puis la peinture finale. Il sera bleu ou anthracite.
Ce rouge orangé ne me plaît pas et puis le mien en 68 était bleu...

On voit qu'il reste de quoi faire sauter !


Samedi nous nous sommes occupés de la fourche, enfin quand je dis nous...
Reponçage à la brosse très métallique et au papier verre.
Une couche très épaisse de galvanisation à froid à l'intérieur, puis couche normale à l'extérieur.






Le résultat est convenable, l'oxydation sera stoppée d'autant qu'elle n'est pas très agressive 
malgré les apparences.
Il faudra poncer afin d'éliminer quelques éclats et repasser une couche d'apprêt ordinaire.
Puis peinture si j'arrive à trouver le bon bleu.

Je me suis ensuite posé devant le réservoir : gros morceau !
Vu comme cela il n'est point trop engageant le gredin,
beaucoup de rouille, l'intérieur n'est pas mieux...




Il était affaissé sur l'arrière, la tôle est fine. Après avoir un peu débosselé au marteau, je l'ai coincé à l'étau puis redressé avec douceur et sens du commun.
L'ensemble est maintenant cohérent, il subsiste une petite déchirure, située sur une partie doublée elle est inaccessible (pour moi). Je colmaterai au mastic polyester.

La partie redressée côté droit :


La déchirure :


Le dessous fut réparé par apport de métal, il est bien étanche.


J'en ai fait la moitié, la rouille n'est pas perforante mais très présente.
La peinture s'écaille, mais pas suffisamment pour disparaître seule, il faudra peut-être décaper.


Lundi gratte, gratte, ponce, ponce. L'autre côté du réservoir est fait. Il faudra maintenant le dégraisser, le dérouiller et le traiter "restom" avant peinture.
Pour dégraisser et dérouiller, je réutiliserai les produits qui me serviront à faire celui d'une 350. Celui du p50 est si petit qu'il n'est point besoin d'acheter un kit complet.
Il présente de nombreuses marques de surface, mais comme d'origine il n'est pas très lisse on va travailler là-dessus.


On voit ci-dessous les soudures d'origine qui marquent quand même sous la peinture. Je ne mastiquerai pas, on apprêtera et on verra...


Les baguettes qui tiennent le réservoir étaient bien atteintes !


Maintenant pour lui, nous attendons les produits, demain peut-être...

Le cadre est positionné sur une table de fortune. Ce n'est pas son poids qui gêne beaucoup.
Il est peu oxydé en parties visibles. Pour lui ce sera grattage des cloques, nettoyage, dégraissage et ponçage manuel.



Dessous c'est moins propre mais l'oxydation est ordinaire.
Du gras noir au niveau de la chaîne tiens pardi !


 Une question que je me pose et à laquelle je devrai répondre avant d'aller plus avant :
cette espèce de pliure est-elle d'origine ? Il semble que oui mais...
on va chercher sur internet.


Mardi  préparation du cadre.
Renseignements pris, le cintrage du "bras oscillant" est normal.
Tout d'abord dégraissage à l'essence de la partie côté chaîne. Grattage de l'intérieur du cadre.
Ponçage au papier, la peinture adhère bien elle toujours en bon état malgré les presque 50 ans de la bête, étonnant !




Nettoyage au produit détergent, il est quasiment prêt à peindre.


Enfin la preuve du travail de l'après-midi, car malgré l'apparente facilité il a fallu deux bonnes heures compte tenu des recoins.
Les restes de ponçage ! Cette photo fera date dans les annales de la photo...


Vendredi 17 juin, votre serviteur n'est pas très gaillard. Bouffé de courbatures et de "ronjures" fatigué comme un marathonien débutant, je me traîne depuis hier.
Tous les symptômes de la grippe sauf la fièvre. Je me demande si ce n'est pas une attaque de rhumatismes tant il flotte depuis plusieurs jours...
Aujourd'hui je n'ai rien fait ou presque : j'ai bouché le trou du robinet d'essence pour faire le traitement du réservoir demain, si je suis en forme.
Voilà ce que j'ai fait hier avant l'attaque !

Ponçage du couvercle de filtre à air. Je dois impérativement sauver cette décoration Honda car si cela existe en reproduction, c'est quand même presque 50 € depuis le Canada.
Ce serait d'autant plus couillon qu'ils sont en parfait état.
Masquer ce machin circulaire, on va rigoler !



Après, j'ai réparé le garde-boue arrière fendu sur 15 cm. Là ce fut soudure au fer à souder pile et face.
Aucune colle n'aurait tenu, la fente traversante était très large. Ce doit être de l'ABS.


Une fois soudé ce plastoc tient bien, reste à boucher le creux...


ce que je fais aussitôt au mastic polyester. Evidemment que j'ai des doutes sur la pérennité du mastic et pourtant, il semble s'accrocher sérieusement.


Tant que nous étions dans les réparations qui sentent mauvais, la déchirure du réservoir a été soudée à froid histoire de consolider. C'est une réparation robuste.



L'intérieur des tiges de fixation de ce réservoir est passé au Rustol. Attention de ne pas en mettre côté peinture car le Rustol ne supporte pas la peinture en bombe et elle le lui rend bien !
Cloques et frisures garanties...


J'ai regardé ce qu'on pouvait faire au pot... et j'ai vu :
RIEN !
Poqué, rayé, mâché il est esthétiquement minable.


De l'autre côté, c'est vachement mieux : rouille et trou sous la fixation.
Il existe en neuf à plus de 100€ quand même. Il sera donc préparé autant que faire se peut et remonté tel quel, jusqu'à ce que je ne sais pas quoi !


La tubulure sera récupérable s'il ne lui manque pas trop de longueur une extrémité étant cassée.
Elle, c'est plus de 50 € : du délire !


Pour résumer, voici ce que je peux sauver de l'échappement :



Arrêtez de rigoler là au fond !!!

Samedi  Gilles même si je savais souder, je ne filerais pas de feu sur un réservoir,
pas courageux le Alain !
 Ce jour, traitement des réservoirs, un de 350 et celui du p50.
Pour le petit, je fais avec les restes du gros, vue sa taille minuscule et vu que le kit du gros est dosé pour 4l de plus, j'économise un kit à 47€.
Cela m'a permis de commander de la peinture gris anthracite, du blanc crème et de l'apprêt pour les plastiques.
Depuis ce matin les réservoirs dégraissent, il faut les remuer souvent et ça dure 5 heures minimum.
On doit tailler des bouchons en liège pour boucher les trous, ça tient bien...


Ci-dessous celui du p50 :


Comme on ne doit pas trop s'éloigner, j'en ai profité pour masquer les plaques Honda.
Une espèce de cutter à lame ronde et tournante évidemment a bien facilité la tâche.
Il est plus simple de laisser déborder et de couper ensuite.



Les éventuelles bavures de peinture seront éliminées à la laine d'acier ou à l'acétone.
L'essentiel est qu'il ne subsiste pas de rouge, sur le noir, ça ferait tache...


Le soleil étant réapparu, j'ai tondu. Oui je sais tout le monde s'en fiche...
Alors pour vous remercier quand même d'être là, voici une belle moto. Il s'agit d'une cb 450 k0 de 1966 dite black bomber. Cette moto a été restaurée par mon ami Alain. Il vient de la terminer, ça lui a pris deux ans de boulot, mais il en a fait trois excusez du peu !


Mercredi 22, j'ai repris le boulot, mal fichu que j'ai été pendant plusieurs jours avec comme une espèce de grippe qui ne dit pas son nom.
Donc j'ai repris, juste un peu, il fait trop chaud : presque 36° cet aprèm à l'ombre devant l'atelier, 28 dedans, une misère.
Les réservoirs sont dérouillés, reste à les résiner, c'est le plus fastidieux, il faut tournicoter dans tous les sens pendant 2 h environ. On verra demain ça permettra de rester au frais !
Gilles, prépare les valises !!!

Samedi trop de vent pour peindre, nous nous contentons de sous couches diverses et variées.
La peinture est arrivée dans la semaine :


Il y a là un apprêt classique, un spécial plastique, du gris anthracite (ral 7021) et du blanc cassé (ral 9001). J'ai pris aussi une poignée à fixer sur les bombes,
ça fonctionne très bien mais ça diffuse comme un pistolet,
du coup il semble qu'il y ait davantage de perte.

Dans un premier temps, j'ai chargé les parties oxydées mises à nu.
C'est une galvanisation à froid, la peinture accroche bien dessus, j'ai pu le constater en peignant la fourche. Pas de photo de cette peinture.





Lundi 27 peinture et peinture...

J'ai passé le réservoir à l'apprêt et cet apprêt est décevant. Il gicle parfois en nombreuses gouttes et, de plus censé être épais, il s'avère aussi fin que les autres.
Le réservoir présente un aspect vraiment peu engageant.
Peignons donc les petits éléments et le cadre :

Première couche de recouvrement :



Seconde couche d'épaisseur :



Je ne suis pas mécontent du résultat, mais si la peinture est de qualité, le conditionnement l'est moins. Tout d'abord la contenance paraît bien moindre que celle des bombes du commerce. Ensuite le gaz propulseur génère des gouttelettes de façon irrégulière.
Avec deux bombes j'ai fait le cadre et les 2 baguettes (fines) de maintien du réservoir.
Pour le réservoir, j'ai commandé une nouvelle bombe.


Les éléments en plastique ont été chargés dans les rayures profondes, poncés puis apprêtés avec un apprêt d'accroche. Demain j'essaie de peindre.


Enfin j'ai préparé le porte bagages en soudant à froid une portion cassée et en ôtant le revêtement plastique qui se cassait par endroits. Il faudrait sans doute le sortir entièrement, je ne le ferai pas, je n'en ai aucune envie.
Le voici en cours de réfection :



Mardi 28 j'ai encore peindu et peinturé... J'en ai manqué, décidément cette peinture ne fait pas d'emploi, les bombes sont de contenance trop faible, j'ai dû en commander deux autres, une grise pour le réservoir ainsi qu'une crème pour le porte-bagages et pour remettre un coup aux garde-boue.

Satisfait du résultat, jolie brillance directe et bonne accroche sur l'apprêt :





Le cache filtre après "démoulage". La peinture s'est infiltrée sous le papier, pourtant j'avais bien croisé différentes épaisseurs. Ces traces sont parties à l'acétone.


Un coup de noir haute température pour les éléments d'échappement.


Ensuite j'ai récupéré les chambres à air et le fond de jante.
La chambre arrière est précieuse avec sa valve coudée, elle ne doit plus courir les magasins.
Celle-ci présente cinq réparations, mais elle ne fuit pas !
Tout est propre et talqué :


Les roues sont beaucoup moins réjouissantes, en les regardant je me demande...
Je me demande si je les conserve, le travail de restauration est énorme, total et le résultat sera peu probant. D'autre part trouver ces roues en état relève du plus grand coup de bol, alors...
A l'avant les rayons sont très rouillés, le moyeu peint pèle, le cerclage garde un peu de chrome sous la rouille ! Il faudrait peindre tout ça mais je n'aime pas du tout les roues peintes,
je trouve que ça fait trop peint justement.



L'arrière est moins pire ou plus mieux ou à peine moins mal.
Flasque moteur à polir/peindre, rayons récupérables.


La jante côté interne est attaquée par l'oxydation. Cette roue je pense pouvoir la rattraper
je pense...


Ces roues ont donc été remisées en attendant que le conseil ait statué sur leur sort et là j'ai sorti le grand jeu : le moteur.
Si on enlève ce grand machin proéminent le moteur ressemble à celui de l'amigo,
il lui ressemble un peu c'est tout. Ce serait trop simple.


Le lecteur même distrait pourra constater l'état de propreté dudit moteur :


Encore plus fort :


La décision est prise : décharge ! Noon je rigole, nettoyage extérieur et remisage jusqu'à l'automne.
Je n'entreprends aucun démontage dans l'été, que du boulot extérieur.
Il semble n'avoir aucune (ou presque) compression.

Jeudi 30, on boucle juin.

En attendant les vacanciers qui vont déferler sur la côte, j'ai fait du nettoyage de moteur et des bricoles diverses et variées.
Les pièces peintes, le cache :


La fourche :


Le garde-boue arrière avec la couillonnade du jour, le papier cache que j'ai oublié de rabattre et qui laisse un beau manque. Fort heureusement des bombes arrivent demain.


Aujourd'hui ce fut aussi jour de punition avec le traitement des réservoirs. Bon sang que c'est fastidieux ! Enfin c'est fait et semble t-il bien fait.


Nettoyage extérieur du moteur.
J'hésite à le démonter car je ne le retaperai pas cet été.


J'ai aussi vérifié de la visserie.


Concernant les roues j'ai acheté une belle roue arrière la mienne étant un peu triste, mais il faudrait surtout que j'en trouve une pour l'avant.
Enfin pour finir le mois en beauté, je vous présente Roudi mon nouveau commis d'à côté.
Il est dans le composteur derrière l'atelier : gîte et couvert, le bougre est devenu familier !


Celui-là heureusement que le commis principal ne l'a pas vu, il lui musclerait les pattes...
La bisatous et on se retrouve en juillet.