vendredi 12 octobre 2018

Octobre 2018 !








Coucou tout le monde... enfin le monde, ceux qui arrivent là !
Plus de deux ans se sont écoulés depuis l'interruption de la restauration de ce p50.
Deux ans durant lesquels nous avons déménagé. Ensuite j'ai dû m'adapter à un nouvel environnement de bricolage. L'atelier est passé de 40 à 12 m² et encore, en deux parties...

Bref, voilà un an que j'ai repris des marques et trois motos ont été restaurées quand même. J'ai procédé comme à la préfecture autrefois : dans l'ordre d'arrivée à la maison.
Alors voilà le p50 a été mis sur la touche car il n'était pas prioritaire et aussi par manque de place. Il fallait que je dégage les cartons des pièces qui attendaient d'être utilisées pour ces grosses restaurations. La 125 sl était en boîte depuis 2013 !
Il fallait aussi restaurer la maison ce qui ne fut pas une mince affaire.

Alors deux 350 et une 125 sont sorties de mes menottes agiles  😎 😅






Revenons à notre p50.
Durant tout ce temps j'ai cherché quand même, mais en vain, une roue avant, la mienne n'étant qu'un truc oxydé minable. Joie, j'ai trouvé ça la semaine dernière,
en bel état, peu d'oxydation et bon pneu le tout pour 30 € plus le port.



Dorénavant j'ai tout ce qu'il faut pour commencer le remontage du petit machin. J'espère que les éléments restaurés sont restés en état. Il n'y a pas de raison car je les ai stockés dans les règles 
de l'art... et surveillés régulièrement.
Il me reste un petit poulet sur le feu (la 125 sl à peaufiner), mais j'espère pouvoir commencer le remontage de la partie cycle d'ici une petite quinzaine de jours.
A bientôt !!!

Jeudi18 octobre 2018

Hier midi, coup de chance : deux petits machins à moteur dans la roue arrière sortent sur lbcoin.
Hier soir, hop ils sont à la maison !
Il y en a un complet et l'autre incomplet mais qui possède les bouts qui manquent au mien.
Celui qui est complet est TRES complet, jusqu'à la boîte à outils et une attestation d'assurance à l'intérieur datée de 1977/1978. Les deux ont été achetés neufs en même temps, du reste ils ont des numéros de série très proches.
Le complet sera restauré, il en vaut la peine. Mais il n'est pas prioritaire sur mon planning, il attendra donc que j'ai fini le mien qui va me servir de cobaye !




Sur les photos de près on voit l'oxydation présente, mais pas perforante, maîtrisable.
Un échappement peut-être sauvable... peut-être.


 Joli feu arrière.


Les deux ont leur carbu !




Chouette on va faire des miracles avec tout ça. A très bientôt.

Samedi 27 octobre 2018

Le démontage du p50 incomplet a été fait. Cela m'a permis de me remémmorer les procédures et ordres de montage. 
A ce propos, ceux que cela intéresse trouveront en page d'accueil un onglet  "démontage". 
Sur cette page j'ai posté toutes les photos du démontage et de la position des différents éléments : entrées et passages de câbles, sens des boulons, visserie etc.
Le marquage de la bobine me permet de dater l'engin en 1966.

Regonflé à bloc, j'ai commencé le remontage de la partie cycle de mon p50 originel.

Tout d'abord déballer les pièces restaurées. Celles-ci attendent sagement depuis juillet 2016 enveloppées soigneusement dans des gueilles.

Rien n'a été abîmé :


Le gris anthracite que l'on m'avait conseillé sur le forum à l'époque est un poil plus clair que celui d'origine qui tire davantage sur le noir.


Au démontage déjà, la comparaison des pièces entre le modèle de 1966 et celui de 1967/68 (le mien) fait apparaître de nombreuses différences que je noterai dans une autre page disponible à l'accueil : il suffira de demander à l'hôtesse !  😎

Au boulot maintenant :

 La béquille centrale pour commencer. Le ressort m'a fait des misères, 
il est dur le bougre.


A droite la bobine de 1967 à gauche celle de 66 avec son antiparasite en métal. Un seul boulon de fixation sur la nouvelle, 2 sur l'autre et 2 trous prévus aussi sur le cadre.


La voilà en place bien protégée dans la poutre du cadre. 
Il faut penser à la mettre avant le moteur sinon...



Nous posons les passe-câbles en caoutchouc. Les gros sont de l'occasion, introuvables en neuf.
Le petit est neuf.


Au moment de passer le faisceau, j'ai le bon réflexe de tester la continuité des fils. Bien m'en a pris le fil vert de masse est interrompu quelque part sous sa gaine. C'est incompréhensible, elle est intacte !
Pas grave j'ai celui du noir en parfait état.
Faisceau est un bien grand mot pour ce petit ensemble de cinq fils...



Concernant le moteur, je vais mener sa restauration en parallèle. Pour l'instant les deux sont côte à côte sur l'établi. Le mien n'avait aucun entraînement en mode cyclo, le levier étant inopérant. C'est  le système réducteur qui est en cause selon toute vraissemblance.

Le mien est celui de droite. Ils semblent identiques, mais je sais qu'il y a eu des améliorations en 1967. Les deux sont dans un état de fraîcheur étonnant, du moins en apparence.
C'est un peu comme les sardines de Douarnenez : on sait si c'est bon quand on a ouvert la boîte !



Je pense démonter le mien en premier car il ne fonctionnait pas. Ensuite ce sera l'autre et on comparera quitte à en faire un avec les deux.

Dimanche, houla l'hiver pointe le bout de son nez, flotte glaciale, beau temps pour l'atelier.
Nous avons passé commis et moi deux bonnes heures pour enfiler quatre malheureux câbles et un faisceau à travers le cadre. Sur la fin ça coinçait grave là-dedans !
J'imagine un changement de câble avec le moteur en place  🙈

Passe-fil indispensable :



A droite, Patricia trouve que ça fait oeuvre d'art.



Il y a du monde en bas...


et en haut aussi d'ailleurs. J'ai posé la plaque de cadre.


Je me suis ensuite tourné vers le petit atelier pour réassembler la fourche.
Les petits caoutchoucs m'ont bien emm.... et il manque des entretoises que je n'ai pu trouver. Si elles sont perdues - ce qui est peu probable - j'aurais toujours les pièces du noir.


Dessous ce sont les éléments de suspensions du noir et, sous la gangue de gras/boue on ne voit pas les bouts qui manquent, mais ils y sont !


Enfin comme il croisait mon chemin, le filtre à air a retrouvé sa place. Lui non plus on ne le voit pas sous le cache, mais promis je vous le montrerai en lui adaptant une mousse. 
Pour l'instant il est posé à blanc.
A noter une entorse à l'origine : les logos Honda sur fond argenté  qui sont réservés aux p50 rouges. Tous les autres sont sur fond rouge. Je trouve ça joli alors j'ai laissé.


Lundi c'est travail garage et on défait ce que l'on a fait... Le câble de décompresseur n'est pas à sa place, il doit sortir côté gauche du cadre par un orifice prévu à cet effet. Comme il traverse un tout petit passe-câble et qu'il est très gros il faut l'enquiller dans le trou et je dois donc l'enlever pour le repasser. Cette fois je ne me fais pas avoir et je l'attache à un fil de fer qui me permettra de le tirer.
Il vendra chèrement sa peau en se coinçant un peu partout, il m'a bien énervé...

Voilà l'astuce de passage, bon je n'ai rien inventé non plus !


 Voyez que c'est serré à la sortie :


On voit que les caoutchoucs de suspension ne sont pas usés du tout sur le p50 noir, du coup je récupère tout le système de "roue poussée".


Brut de démontage, puis propre. La flèche montre la partie qui manquait, elle devait être usée, j'ai dû la jeter et oublier d'en cherhcer d'autres.



Le système est remonté sur la fourche.


Les billes sont posées en bas et en haut :



La fourche est mise en place et le guidon en suivant.




Demain on va gréer le guidon et continuer le montage de l'avant.

Et bien le travail ne se voit pas beaucoup ce soir malgré plusieurs heures passées.
Préparation de la roue avant achetée en fin d'été. Les rayons oxydés avaient été passés au Rustol. Mauvaise idée car le Zebracier censé leur donner un coup de jeune ne prend pas. Après passage à la laine d'acier, j'en ai mis quand même. On verra le résultat au lustrage une fois sec.
J'ai monté les éléments au guidon : décompresseur, klaxon, poignées. Il faut du temps pour ces opérations diverses. Lapoignée m'en a fait voir et encore j'avais fait des photos du démontage.



Elle tient grâce à une vis cachée dessous et masquée par le caoutchouc une fois montée.



J'ai apprêté "spécial plastique" le phare et un cache qui vient dans le creux du cadre. Puis je les ai peints. Le cache c'est impeccable, mais le phare a donné ça :

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Il a dû y avoir du silicone sur ce phare acheté en 2016. J'ai réagi très vite : chiffon, acétone et passage d'un brillanteur à la place de la peinture.
Je l'ai sauvé...



Demain mercredi on monte ce que l'on a préparé aujourd'hui.

On est demain, alors on fait de la bricole diverse, puis on monte ce qui fut préparé hier.

"Brillantage" de la roue. Malheureusement le Zebracier n'a pas adhéré convenablement sur les rayons à cause du Rustol. 
Il faudrait dérayonner et passer un galvanisant à froid : aucune envie de dérayonner, 
d'autant plus que la roue est mignonne comme ça.


Traitement antirouille (acide phosphorique "Julien destructeur de rouille") du tube d'échappement avant peinture.


Finition de ce petit cache du creux de cadre. Fort heureusement la réaction n'a pas été celle du phare, mais cette peinture n'a pas adhéré comme je l'aurais aimé.
Il mérite une autre couche.


Enfin, séquence montage du panier. Il faut poser le klaxon en même temps, tout ça est monté au chausse-pieds et je me suis bien emm..... comme seules savent nous emm.... les choses insignifiantes lorsqu'il nous faudrait quatre mains.
Une fois terminé, je m'aperçois que j'ai oublié de passer les câbles dans leur logement du porte-bagages. Impensable de le redémonter, alors je défais les câbles au guidon, sauf celui d'accélérateur et du décompresseur qui resteront en dehors.


Le montage de la roue est fait, notre "little Honda" comme on l'appelle outre Manche et Atlantique commence à ressembler à un p50 !


Le phare trouve logiquement sa place... à sa place. Le compteur et l'interrupteur ont été préalablement remontés, un fil du faisceau de l'interrupteur a dû être ressoudé et, une fois n'est pas coutume, je m'en suis bien sorti du premier coup.
Pour ceux qui ne connaissent pas, sachez que la soudure et moi, on s'évite consciencieusement...



Dernière fantaisie du mois, le pédalier. 
Pas vraiment familier du truc le Alain. Le vélo : je connais pas !
C'est fastoche à monter, oui mais une fois en place je me suis rendu compte que les pédales regardent à 120° et les souvenirs du démontage de 2016 ressurgissent. C'est vrai qu'il était naze ce truc 
et pourtant je l'avais joliment préparé, sûrement au cas où je n'en aurais pas d'autre.
Seulement maintenant, j'en ai un autre pédalier, il n'y a plus qu'à...
N'étant pas pressé, ce sera le mois prochain en novembre, demain quoi.

On ferme le mois d'octobre 2018, il n'y en aura pas d'autre.