dimanche 4 novembre 2018

Novembre 2018







Figurez-vous que cet article, je l'ai publié sur le blog d'une 350 sans m'en rendre compte. J'ai alors fait un copié/collé par flemme : flemme de recommencer...
Ceci explique que la présentation est quelque peu transformée jusqu'au dimanche 4 novembre. Que celui qui n'a jamais eu la flemme de rattraper une ânerie me jette la pierre et que les autres veuillent bien m'excuser !






Un 1er novembre sans pluie dans l'après-midi, c'est un p50 avancé avant la nuit.

Mon commis et moi commençons par le pédalier. On peut voir la manivelle tordue à gauche. Je vous passe le nettoyage de l'ensemble, juste une vue sur les deux joints à ne pas oublier. Un cache poussière et une rondelle d'appui en plastique dur.


Voici le pédalier en place.


Là, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la qualité du caoutchouc (naturel) chez Honda dans les années 60. Cette poignée démontée hier a 52 ans : elle est neuve !




Les fils sont branchés dans le phare et le phare est refermé. Ayant oublié le câble de compteur, je le rouvrirai. Nous profitons du beau temps et le tuyau d'échappement est galvanisé à froid, c'est une "peinture" qui sent mauvais et diffuse beaucoup de particules, sans aucun doute très nocives. Il vaut donc mieux travailler en extérieur.


La suite c'est le montage du réservoir, du garde-boue arrière et de son feu. Heureusement que j'ai le p50 noir entier comme modèle : je n'arrête pas de lui rendre visite !
Le feu arrière a été bidouillé. Fil coupé, absent et cosse automobile.

Pile et face


Voici ce qu'il devrait y avoir côté intérieur, 
nous allons donc refaire un faisceau pour alimenter ce feu et il faudra souder aïe, aïe, aïe... 



Une curiosité découverte grâce à la parts-list qui référence deux caoutchoucs pour la tringle de gauche du réservoir. Ce sont des tampons qui protègent les fils du feu qui cheminent dans cette tringle, là encore le modèle me sauve la mise, car impossible sinon d'imaginer ce passage de fils.


Evidemment je n'ai pas ces tampons et ne ferai pas une commande chez CMS pour ça ! Les fils passeront bien là mais avec une gaine de protection.
Je comprends maintenant pourquoi il y a des évidements haut et bas sur les tringles.

Notre p50 prend tournure avec son équipement arrière. J'ai "fabriqué" une patte de renfort pour l'intérieur du garde-boue arrière. Elle consolide la fixation basse du support de feu. Celle d'origine a disparu, alors j'ai pris modèle sur le noir tiens pardi.
Mon commis a déniché un joli catadioptre pour l'arrière dans notre stock.
C'est du français années 60 mais chut...


Demain relâche, il reste une journée sur la partie cycle puis ensuite le moteur !
A ce propos ayant rentré dans mon atelier le p50 noir complet, j'ai vérifié son allumage pour voir et bien après 40 ans d'arrêt il a une étincelle à allumer un barbecue !!!

Vendredi, malgré la relâche on a bricolé un peu ce matin : de la soudure, car j'ai du mal à laisser en plan un truc que je ne sais pas bien faire.

Il s'agissait d'incorporer les fils du feu arrière dans la tringle support de réservoir et d'en souder un sur le contacteur du culot de l'ampoule.

Tout d'abord on les insère dans un souplisseau afin de les protéger, ce n'était pas prévu d'origine.


Puis on positionne le fil à souder sur le cul d'ampoule. Au début l'étamage ne prenait pas du tout, il était comme aspiré vers le haut, et puis il a fini par tenir.
Sauvé Alain !



Voici l'ensemble qui ne demande qu'à être remis en place. J'ai prévu trop de longueur, quitte à faire une boucle discrète quelque part. En effet je ne maîtrise pas le cheminement et ce serait couillon de manquer de fil !




Le feu est posé non sans mal  car la partie du haut est légèrement voilée. Une vis le fixant au réservoir part de travers et ne se vissera qu'à grand peine.

Mais c'est fait :






Il me reste à présent à poser le câble de frein avant qui est curieusement très long, trop long.
Quant au câble de compteur en le passant dans le phare, à cause du manque de place pour les doigts, j'ai cassé l'embout du fil de masse qu'il faudra ressouder.
On verra demain car aujourd'hui, on a roulé un peu.

Lundi 5 novembre

Très fort, ça commence très fort. La semaine dernière je n'ai fait que des bourdes. J'espère que ce ne sont pas les prémices d'une catastrophe intellectuelle...
La dernière en date, c'est ce câble de frein trop long dont je parlais hier. Forcément il est long : ce n'est pas le câble de frein, c'est celui du décompresseur. Du coup, tout s'explique : celui pris pour le décompresseur est évidemment le frein. Voilà pourquoi je n'arrivais pas à le passer dans le cadre, voilà pourquoi il bloquait partout : beaucoup trop gros de section. 
On le retire donc du cadre en prenant soin de passer un fil de fer en bout pour fixer et tirer l'autre.
Finalement cela se passera bien et l'échange ne prendra que quelques secondes. Il me faudra quand même le ressortir car j'avais oublié d'enfiler le passe-câbles en caoutchouc !
J'en profite poup passer les câbles convenablement au travers du support de porte-bagages.

Ce gros ressort en bout de câble de frein ne facilite pas la mise en place de l'embout.


Ensuite à l'aide d'Erwann mon petit robot à deux pinces-mains, j'ai soudé le fil de masse du phare, même que je ne me suis pas trop mal débrouillé. 
A force pardi...



On peut de ce fait fermer le phare après avoir vérifié branchements et ampoule.


Le lecteur attentif et malin - tel le vieux singe - aura noté que le porte-bagages est déjà opérationnel, avec sa paire de tendeurs prêts à recevoir le panier en osier 
pour le pique-nique ou celui du commis !

Il reste à relier la durite entre filtre à air et carburateur. Elle est tortueuse mais encore assez souple pour se prêter au jeu.


Tout ce qu'il était possible de remonter l'a été. 
Nous ne pouvons aller plus avant sans avoir remonté le moteur. Mais voilà pour remonter le moteur, il faut l'avoir démonté au préalable.
 L'ouvrir et voir ce qu'il y a dedans, sans nul doute des surprises...

La selle parachève le tout, c'est bien un vrai p 50.




Nous allons faire quelques jours de relâche pour nous occuper d'un autre moteur et surtout faire un peu de rangement dans l'atelier. Il y en a partout et il n'est pas question de travailler comme cela. Les erreurs répétitives de la semaine dernière : ça suffit !









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